On le sait, Bruno Coppens aime travestir les mots. Il les transforme, détourne leur tenue, les maquille, les faisant défiler sous un autre jour, à sa manière bien à lui, volcanique et riante.
Dans « La vie est un destin animé », il réunit des personnages de ses différents spectacles, ayant tous avec le langage un rapport plus que… problématique : du logopède plus dyslexique que ses patients à une vieille dame, exilée fiscale, confondant les mots et expressions françaises les plus courantes, qui cherche l’amour sur « Mameetic », un dompte-heures qui filent, en passant par l’amoureux transi qui, face à l’amour de sa vie, met les mots sens dessus dessous…. Des personnages qui ont des ailes de la grandeur de leurs rêves mais se retrouvent avec un grand compte en manque.
Comment sauver la farce ? Bon sang mais c’est bien mûr, en la racontant sur scène !
Une galerie de portraits en forme de parcours de vie, un trajet nommé désir, une fantaisie verbale mise en scène par le « fidèle » Eric De Staercke.
Presse :
En jonglant avec les rôles presque autant qu’avec les mots, Bruno Coppens se révèle un excellent comédien, capable de moduler gestes, intonations et même accents, au gré de l’interprétation.
C.D.C. , Journal Nord-Éclair
D’un enfant, Bruno Coppens a la spontanéité, vive, le sourire innocemment charmeur et la poésie innée. Ses jouets sont les mots. Il les lance dans tous les sens, les dérange avec ironie, les transforme effrontément pour en faire des nœuds de mots qu’il sert et ressert à volonté au public.
Thierry Denoël, Le Vif/L’Express