Les bêtises de Violette

LES BÊTISES DE VIOLETTE

Pour tous·tes dès 5 ans

Prix Kiwanis (décerné à une jeune compagnie) lors des Rencontres de Huy 2024

« Bah ! c’est moi, Violette ! Je suis Super. Je suis Extra. Extraordinaire. Extraterrestre. Non je rigole. » 

Dans son imaginaire de petite fille, Violette n’a pas de filtre, elle vit tout intensément, et il y a de quoi, parce que l’amour, la mort, la séparation, la colère, l’ennui, c’est pas de la rigolade.

Après s’être fait punir par sa mère, Violette est envoyée réfléchir au grenier. Pour elle, cette partie de la maison, c’est celle des souvenirs, ceux qu’elle partageait avec son papy : sa fête de départ, les histoires d’horreurs qu’il lui racontait le soir, mais surtout leurs recettes farfelues aux cornichons. Elle entreprend de lui envoyer une lettre sur la lune pour l’informer de son futur déménagement avec son amoureux Dino.
De tempêtes en mer jusqu’à son alunissage, en passant par la jungle de tarentules, Violette rejoue toutes les émotions et interrogations qui, sans doute, font son quotidien… Où on va quand on est mort ? Comment on gère deux amoureux ? C’est quoi le contrôle fiscal ? Est-ce que tout le monde peut devenir une sirène ? Puisque je vois la lune, est-ce qu’elle est plus près que l’Espagne ?
Entre humour et résilience, Violette donne vie aux objets qui l’entourent et réinvente le monde à sa façon. Elle pulvérise le quatrième mur pour embarquer le public avec spontanéité et audace dans son imaginaire bouillonnant et faire des spectateurices les confident·e·s et partenaires de son récit.

Presse « Bêtises de Violette »

LE SOIR – Catherine Makereel – 07.10.2024

On fait des livres pour les enfants. Du théâtre pour les enfants. Desconcerts pour les enfants. Même des expositions d’art contemporainpour les enfants. Mais du stand-up pour les enfants ? Rien. Niks.Nada. Pourquoi n’y a-t-il pas d’humoristes pour les petits ? Se marrer n’estpourtant pas qu’une affaire de grands ! Ce serait même plutôt le contraire :plus on vieillit, plus on devient sérieux, voire grincheux. Certes, l’humourest une nuance qui s’acquiert mais l’enfance, par nature espiègle, est sansdoute le plus fertile terreau pour apprendre l’ironie.

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LE SOIR – Catherine Makereel – 22.08.2024

Théâtre pour enfants : Gwladys Lefeuvre élève les bêtises au rang d’art

Tandis que les Rencontres de Huy arrivent doucement en fin de course, la Compagnie Datcha et le Théâtre des 4 Mains remportent haut la main la palme d’or de l’humour. La pièce révèle le talent comique inouï d’une jeune comédienne.

(…) Heureusement, on peut compter sur la scène jeune public pour faire se bidonner les enfants. La preuve avec Les bêtises de Violette de Maximilien Delmelle et Gwladys Lefeuvre, pièce qui fera rugir de plaisir et de rire les enfants dès six ans (et les grands aussi, croyez-nous !) tout en effleurant un thème pourtant pas joyeux : le deuil. C’est l’incroyable prouesse de cette pièce de la Datcha (soutenue par le Théâtre des 4 Mains) : parler de la disparition d’un grand-père tout en capitalisant sur l’étonnante résilience des enfants et leur capacité à faire jeu de tout bois. Avec le talent comique d’une Jacqueline Maillan qui serait passée à la moulinette de l’Ecole des Fans, Gwladys Lefeuvre incarne Violette, retranchée dans le grenier pour une raison que l’on ne comprendra qu’à la fin de la pièce.

(…) Avec un peu de théâtre d’ombre et quelques tours de passe-passe, Les bêtises de Violette sublime l’imaginaire inépuisable des enfants. Une ombrelle se transforme en gouvernail de bateau, une couverture et une caisse font décoller une montgolfière, le public devient une jungle, etc. Détournant avec malice les travers des enfants (leur impatience, leur manière de finauder avec la vérité, etc.) la pièce élève les bêtises au rang d’art !

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La Libre – Laurence Bertels – 23.08.2024

Fifi Brindacier est revenue !

Avec « Les Bêtises de Violette ! « , Gwladys Lefeuvre, sans filtre et tyrannique, emporte les enfants dès 5 ans dans son joyeux délire, sa chambre, son royaume. Attention, reine du stand-up en vue.

C’est une Fifi Brindacier des temps modernes, une future reine du stand-up, une graine de championne du rire qui surgit aux Rencontres théâtre jeune public sans crier gare. Avec ses deux tresses et ses Bêtises de Violette !, qui valent mille fois celles de Cambrai, Gwladys Lefeuvre est une des découvertes toujours espérées à Huy. Et si les enfants rient aux éclats, les programmateurs, eux, se bousculent à la sortie pour réserver des dates.

(…) « Personne ne bouge ! Les mains en l’air ! Et maintenant, applaudissez ! Encore ! Plus fort ! Encore ! Plus fort ! » . Et on applaudit déjà à tout rompre. C’est ce qui est formidable avec le toupet. D’emblée, l’artiste instaure un rapport de domination avec le public qui n’a qu’à bien se tenir, et qui adore cela. La salle est chauffée à bloc.

(…) Vrai récit d’enfance, écrit avec Maximilien Delmelle, également à la mise en scène, Les bêtises de Violette nous ouvre les portes du royaume de la fillette, celle où tous les imaginaires sont permis, un peu comme dans Max et les Maximonstres, album culte de Maurice Sendak, lorsque la punition devient terrain de jeu, seule échappatoire à l’injustice ou à l’impuissance face au monde adulte. En tout cas, ça dépote sec, et si la jeune Gwladys tient ses promesses, c’est sûr, on n’a pas fini de rire.

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