Bernard Massuir… ce magicien de la voix, et ses spectacles vocaux, dégagés de mots, économes de moyens mais riches de cette liberté vocale qu’on lui connaît et qu’on lui reconnaît pour être polymorphe. Et aussi ses impros, son contact chaleureux avec le public qu’il fait participer avec beaucoup de générosité.
« Salto vocale » fait une fois de plus la part belle à la voix dans tous ses états, dans tous ses éclats.
Depuis 2013, du Brésil à l’Autriche, ce spectacle sillonne les continents avec un répertoire dénué de mots, où l’art vocal permet de communiquer humainement et intensément avec le spectateur, d’où qu’il soit, d’où qu’il vienne.
Au creux de ce récital, il y aura du Georg Philipp Tellemann, des sons divers de printemps, une ode au temps qui passe, un morceau trop rapide, un kilomètre de Miles, un tambour en plastique, une carpette rouge et de la voix, de la voix, de la voix…
En 2014, « Salto vocale » a reçu le premier prix au Format 10×10 de la Bourse aux spectacles de Thoune en Suisse.
La presse :
Plus qu’un set musical, il s’agit ici d’un spectacle qui mêle à la chanson, les arts de la rue en intégrant au passage quelques pointes d’humour bien dosées qui ne sont pas sans rappeler les numéros de clown auxquels nous a déjà habitués Bernard Massuir. À lire entre les lignes, musicales forcément, et en tenant compte d’une gestuelle qui n’a pas son pareil pour rappeler le caractère pantomime bien marqué du personnage. Enlevez ça, il reste quand même – et c’est peu de l’écrire – ce qui a forgé son identité scénique. C’est-à-dire un jeu de bouche et d’articulation, prétexte à toutes les folies sonores pour aboutir sur une large palette de sons.
VERS L’AVENIR, Nathalie Bouttiau