Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix.
King King Théorie est le témoignage sulfureux de Virginie Despentes. La condition de la femme (et de l’être humain) a-t-elle évolué ? Les choses ont-elles bougé depuis la révolution sexuelle des années ‘60 ? Si la réponse est oui, il reste néanmoins du travail et c’est de cela dont il est question. Un pamphlet sur le féminisme, un texte puissant, intelligent, certes cru mais drôle aussi par l’ironie qui flirte avec un humour rock’n roll, voire punk. L’auteur mélange ici réflexion et vécu, elle interroge l’évolution des droits de la femme, de sa sexualité, de son rapport au corps.
Une adaptation, une réflexion, incarnée à trois voix, trois corps, trois femmes, afin d’exposer le débat politique qui se joue à travers les rapports humains et la place accordée aux femmes aujourd’hui. Lorsqu’il s’agit de comprendre les mécaniques d’infériorisation des femmes, il s’agit surtout de comprendre les mécaniques de contrôle de toute la population.
« J’écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n’ont pas envie d’être protecteurs, ceux qui voudraient l’être mais ne savent pas s’y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l’idéal de la femme blanche séduisante qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu’il n’existe pas. »
Virginie Despentes
Distribution :
Avec Maud Lefèbvre, Marie-Noëlle Hébrant, Delphine Ysaye – Sous le regard dramaturgique de Julie Nayer, assistée de Lisa Cogniaux – Création éclairages : Félicien Van Kriekinge – Création sonore et vidéo : Ludovic Romain
Une coproduction du Théâtre Jardin Passion et de l’asbl Revolver – Avec le soutien du Panach’Club