La rencontre de deux guitaristes, un Belge et un Malgache, la rencontre de deux mondes, du blues et du jazz, de la tradition et de la modernité, de deux sensibilités. La rencontre de la fragilité et du plaisir.
Joël Rabesolo est né à Antsirabe. Guitariste, auteur, compositeur et arrangeur, il a commencé à jouer à l’âge de 8 ans avec un instrument traditionnel malgache, le « kabosy » et a rapidement maîtrisé les rythmes typiques de son pays. C’est en voyant Eric Clapton à la télévision qu’il décide d’en apprendre plus sur la musique et se lance dans différents styles, avec des musiciens professionnels nationaux et étrangers. En cours de route, il approfondit sa connaissance du jazz au Conservatoire de Bruxelles où il rencontre Fabien Degryse : l’un est professeur, l’autre son élève qui a déjà un sérieux bagage.
Fabien Degryse, lui, a joué avec tous les grands noms du jazz belge, Philip Catherine et Toots Thielemans notamment, et depuis 1994, il joue dans le trio « L’âme des poètes » que vous avez pu voir au Théâtre des 4 Mains, lors de la réouverture de la salle.
Avec ces projets et d’autres, Fabien Degryse voyage partout dans le monde, en Europe, Asie Afrique et Amérique. Il a déjà 8 CD’s à son actif.
En novembre 2017 sort le CD « Softly », qui vous sera proposé en concert, et qui reprend un répertoire jazz mais aussi pop malgache et traditionnel. On y retrouvera également des compositions originales.
Leur musique est lumineuse, à la fois accessible et sophistiquée. Elle touche directement au cœur grâce à la complicité des deux musiciens mais aussi grâce au swing et au groove qui émanent de chacun des morceaux. Au phrasé jazz de Fabien répond celui plus pop de Joël et le mélange des genres est une véritable réussite.
La presse :
Et si l’orthographe n’était qu’un outil de discrimination sociale ? Deux profs partent en croisade contre un dogme qui a des effets bien plus politiques que syntaxiques sur notre société francophone. Sur un écran géant en guise de tableau noir, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron nous font réviser quelques règles linguistiques irrationnelles. Summum de l’aberration : on écrit « confiture de groseilles » au pluriel mais « gelée de groseille » au singulier, parce qu’on distingue les fruits dans un cas et pas dans l’autre. La présence du « s » dépend donc du temps de cuisson ! (…) Ces particularités ne plongent-elles pas les enfants dans une insécurité linguistique obstruant les idées, la poésie, la création ? (…) Le spectacle pousse la porte d’un débat passionné.
LE SOIR, Catherine Makereel