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La Guerre des Buissons

Dimanche 22 octobre à 15h00

LA GUERRE DES BUISSONS
Nouvelle création du
Théâtre des 4 Mains

Théâtre jeune public
à partir de 7 ans
Mention du Jury des Rencontres de Théâtre Jeune Public de Huy 2017, pour la pertinence du propos et la qualité artistique
& Coup de Cœur de la Presse
D’après le roman de Joke Van Leeuwen « Toen mijn vader een struik werd » (Quand mon père est devenu un buisson)
Comment tout ça a commencé, je n’en sais plus rien ! Je sais pas combien de temps j’ai marché et rampé… J’ai suivi l’étoile polaire. Elle ne bouge pas l’étoile polaire. Elle m’indiquait la bonne direction. Et puis, je suis arrivée ici … Ici, c’est ailleurs que chez moi, là où les autres ne sont pas encore arrivés.
La guerre des buissons, c’est le récit de l’exil de Toda, une petite fille de 7 ans, une petite fille d’ici ou de là-bas, peu importe. Dans son pays, les uns se battent contre les autres et il faut fuir. Toda ne comprend pas bien le conflit, elle le subit et essaie tant bien que mal de se l’expliquer avec sa logique : Qui sont les uns et qui sont les autres ? Et si tous les soldats ont le même manuel de camouflage, à quoi cela sert-il de se camoufler ? À quoi reconnaît-on une frontière ? Et si je ne connais pas mes tables de multiplication, quelle famille voudra de moi ?
L’histoire raconte avec poésie la traversée de la petite Toda, son déracinement, pour atteindre « là-bas », où elle sera en sécurité.
Marionnettes de toutes tailles, castelets mouvants, silhouettes, dessins colorés donnent vie au voyage de Toda.
Presse « LA GUERRE DES BUISSONS »

LA LIBRE BELGIQUE
Une « Guerre des buissons » menée tambour battant
Le Théâtre des 4 Mains signe une des plus belles créations à Huy.
Le conflit raconté à hauteur d’enfant.
Des années que la compagnie de Beauvechain, spécialisée en marionnettes comme son nom le laisse supposer, nous réjouit avec des créations bien ficelées – allez, on ose – des histoires ultra-construites, des explorations toujours nouvelles. On se souvient comme si c’était hier de notre émotion à l’issue de « Bolu », de l’hilarant « Avaar » ou de l’initiatique « Poupette in Bruxelles ».
Cette fois, le Théâtre des 4 Mains s’inspire à nouveau d’un roman de Joke Van Leeuwen, une des grandes auteures de littérature jeunesse, « Toen mijn vader een struik werd » (« Quand mon père est devenu un buisson »).
Dans un français revisité, un médecin demande à la petite Toda comment elle se sent. La fillette ne comprend rien à ce langage alambiqué et le jeune enfant, de 7 ans ou plus auquel s’adresse le spectacle, pressent qu’elle se trouve en terre inconnue. Comment est-elle arrivée là ? Retour sur son histoire, dans l’atelier de son père pâtissier connu pour faire les meilleures tartes aux amandes de la ville. Mais au loin, ou plutôt à l’étage dans ce décor tout en camouflage, le bruit des bottes se fait entendre. Le père doit partir à la guerre. Et se déguiser en buisson. Pour être à l’abri, Toda ira se réfugier chez sa grand-mère, puis traversera la frontière au bout d’une route chaotique et surtout à bord du camion d’un passeur peu scrupuleux.
Cette histoire linéaire de guerre racontée à hauteur d’enfant et à travers le prisme du ressenti de la petite Toda se suit de bout en bout et parcourt des scènes de vie, à l’orphelinat ou dans un home de vieux, aussi suggestives que bien rendues. De tailles différentes, évoluant dans ce décor amovible et multiple, les marionnettes expressives manipulées avec dextérité par Anaïs Pétry, Marie-Odile Dupuis et Simon Wauters, évoluent naturellement sous nos yeux et cette première mise en scène de Jérôme Poncin s’inscrit parfaitement dans la mission du théâtre jeune public.
Laurence Bertels, 24.08.2017

LE SOIR
… Et puis il y a des compagnies qui choisissent tout de même des thèmes graves, comme la guerre et l’exil, mais sans y mettre des louches de pédagogie, laissant simplement les enfants piocher ce qu’ils sont en mesure de comprendre dans des tableaux subtils. A l’image de « La guerre des buissons » (dès 7 ans) où les marionnettes du Théâtre des 4 Mains animent l’histoire d’une petite file, Toda, obligée de fuir sa famille et son pays pour se mettre à l’abri d’un conflit absurde, et tenter de se refaire une vie de l’autre côté de la frontière. On y croise des marionnettes à taille humaine et d’autres de la taille d’un pouce. On voyage en bus ou on se perd dans la forêt grâce à des castelets mobiles. On traverse des villes ravagées et d’autres, pleines de promesses, par des décors roulants, qui s’illuminent aux fenêtres. Avec le même foisonnement de techniques qui nous avait séduits dans « Poupette in Bruxelles », leur précédent spectacle, « La guerre des buissons » nous émerveille ne faisant clignoter un magnifique ciel étoilé ou nous effraie ave cune simple clope (bien fumante) au bec d’un passeur de papier mâché, tout cela multipliant les reliefs et les surprises d’une épopée humaine.
Catherine Makereel, 24.08.2017

LA LIBRE BELGIQUE
Le théâtre pour l’enfance et la jeunesse reste un enjeu de société. Plus nécessaire que jamais. Comme semble le rappeler la thématique dominante cette années : la guerre.
Celle des buissons, par exemple. Maîtrisée de bout en bout, par le Théâtre des 4 Mains, cette histoire captivera les jeunes spectateurs. Fascinés par un décor multiple, à plusieurs niveaux et tout en camouflage, ils vibreront avec les marionnettes de tailles différentes et traverseront en tremblant la frontière aux côtés de la petite Toda, aussi vivante qu’attachante.
Laurence Bertels, 25.08.2017

LE SOIR
Il faut dire qu’on vient de loin découvrir notre savoir-faire en la matière. Venus de Paris ou de Bourgogne, les programmateurs français ne tarissent pas d’éloges sur ce qu’ils appellent « la patte belge ». Gérard Lavandier, du Théâtre Jacques Brel à Talange, entre Metz et Thionville, juste de l’autre côté de la frontière, ne rate jamais une édition des Rencontres de Huy et repart cette année avec pas moins de cinq spectacles belges dans sa besace. « Les compagnies belges osent souvent aller plus loin que nous, confie-t-il. Je reviens du Festival d’Avignon où j’ai vu beaucoup de spectacles, parfois des grosses productions, sur la question des migrants : tous étaient complètement ratés.  Et ici, je découvre « La guerre des buissons » du Théâtre des 4 Mains qui, avec trois fois rien, est d’une grande subtilité sur cette question tout en réussissant à toucher les petits. Il y a une sorte d’empathie, d’humanisme profond dans les spectacles belges ».
Catherine Makereel, 24.08.2017
La presse :
Et si l’orthographe n’était qu’un outil de discrimination sociale ? Deux profs partent en croisade contre un dogme qui a des effets bien plus politiques que syntaxiques sur notre société francophone. Sur un écran géant en guise de tableau noir, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron nous font réviser quelques règles linguistiques irrationnelles. Summum de l’aberration : on écrit « confiture de groseilles » au pluriel mais « gelée de groseille » au singulier, parce qu’on distingue les fruits dans un cas et pas dans l’autre. La présence du « s » dépend donc du temps de cuisson ! (…) Ces particularités ne plongent-elles pas les enfants dans une insécurité linguistique obstruant les idées, la poésie, la création ? (…)  Le spectacle pousse la porte d’un débat passionné.
LE SOIR, Catherine Makereel
Distribution :
Adaptation et mise en scène : Jérôme Poncin
Interprétation : Anaïs Pétry, Marie-Odile Dupuis, Simon Wauters
Scénographie et marionnettes : Aurélie Deloche
Costumes : Margaux Vandervelden
Construction décors et régie : François De Myttenaere
Musiques : Gloria Boateng
Création éclairages : Loïc Scuttenaire
Photos : Ger Spendel
Affiche : Ian De Haes
Œil extérieur : Benoit de Leu de Cecil
Lieu de la représentation : Théâtre des 4 Mains, 103 rue Longue, 1320 Beauvechain (La Bruyère)
Prix des places : Adultes : 11€ – Moins de 14 ans : 8€ – Article 27 : 1,25 €
Réservations au Centre culturel de la vallée de la Néthen : 010/86.64 04 – reservations@ccvn.be
Théâtre des 4 Mains